L’assurance vie, un secteur autrefois régi par des pratiques conservatrices, se transforme aujourd’hui grâce à l’intelligence artificielle (IA). Aux quatre coins du monde, les assureurs explorent progressivement ce terrain fertile en opportunités. Mais pourquoi ce virage ? Un peu comme un explorateur avisé, ils savent que qui n’avance pas recule. D’ailleurs, en parlant de recul, vous souvenez-vous de l’époque où tout était rempli de paperasse et de longs temps d’attente pour les réponses d’une demande ? Eh bien, ces jours-là pourraient lentement devenir un lointain souvenir.
Une révolution en cours
Les acteurs majeurs du secteur, comme Sun Life Financial, mettent un point d’honneur à intégrer l’IA dans leurs processus. D’un simple outil de gestion de requêtes à un assistant interactif, l’IA fait désormais partie intégrante des stratégies commerciales. Magnifiquement surnommé “Advisor Buddy”, le programme de Sun Life aux Philippines en est un parfait exemple. Pensez-y : un assistant qui appuie les conseillers afin qu’ils soient plus performants et disponibles pour leurs clients, en un rien de temps. Tout cela avec un soupçon d’IA. Voilà un peu le “buddy” qu’on aimerait avoir à ses côtés.
L’inestimable aide dans l’underwriting
Prenons un exemple plus précis, celui de l’underwriting. Pour ceux qui ignorent ce que cela signifie, c’est le processus d’évaluation des risques d’un potentiel client avant l’émission d’une assurance. Et c’est là que l’IA peut jouer un rôle décisif. Andrew Ostro, de PolicyMe, rêve d’un monde où cette tâche serait presque intégralement automatisée par l’IA. Mais attention, c’est un pari à double tranchant. Les erreurs seraient plus que fâcheuses. Ostro ne s’en cache pas : il faudra du temps pour déterminer si un tel déploiement est viable. Un peu comme apprendre à marcher avant de courir.
Le défi de la transparence
Quand on parle de systèmes intelligents, la transparence reste une question épineuse. Imaginez piloter un avion sans voir ce qui se passe dans le cockpit. C’est un peu l’enjeu avec l’IA : il faut savoir interpréter et vérifier le travail de ces algorithmes. Le groupe financier iA, par exemple, a mis en place une politique rigoureuse de gestion des risques liée à ces modèles. Leur objectif ? S’assurer que l’IA ne prenne aucune décision discriminatoire ni erronée. Un souci du détail exemplaire !
L’agentique IA : le potentiel non exploré
Mais ne nous arrêtons pas là. La prochaine frontière pourrait très bien être l’IA agentique. Contrairement à l’IA classique, celle-ci est capable d’attaquer des problèmes complexes en toute autonomie. Imaginez un assistant non seulement intelligent, mais aussi proactif. Une technologie encore dans ses balbutiements, mais qui promet monts et merveilles. Mais patience, car Rome ne s’est pas faite en un jour.
La question des données
Plonger dans le monde de l’IA exige d’immenses quantités de données. Sans cela, une IA est comme un gourmet sans aliments sur sa table. Cependant, les plats ne sont pas toujours au menu. En effet, les données disponibles au Canada, par exemple, ne sont pas à la hauteur des attentes des algorithmes exigeants. La tâche est d’autant plus ardue avec des infrastructures obsolètes, compliquant le processus de modernisation. Mais certains, à l’image de PolicyMe, relèvent le défi et tirent parti d’un système intégré pour stocker et analyser une multitude de données.
Finalement, l’avenir des assurances semble pris dans un tourbillon infernal d’innovations, avec l’IA en chef d’orchestre. Une véritable révolution technologique est en marche, et bien que certains progrès soient de l’ordre du rêve – l’IA agentique en tête – d’énormes avancées rendent déjà ce secteur plus fluide et accessible. Pour les sceptiques, un conseil : restez attentifs. La révolution électronique ne fait que commencer, et elle pourrait bien changer vos perceptions et vos attentes plus rapidement que vous ne le pensez.