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Un vent de changement souffle sur le domaine de la santé, remettant en question les approches traditionnelles et ouvrant la voie à des méthodes novatrices.

Les médecines douces, aussi connues sous le nom de médecines alternatives, gagnent en popularité et sont désormais utilisées par près de 40% de la population mondiale selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

En abordant l’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie, l’ostéopathie, la chiropraxie, la réflexologie et la médecine ayurvédique, cet article explore les mystères et les bienfaits de ces pratiques ancestrales qui redonnent au corps et à l’esprit les clés pour se guérir naturellement. Plongez au cœur de cette révolution thérapeutique qui transforme notre manière d’envisager le bien-être et la guérison, et découvrez comment ces approches holistiques peuvent améliorer votre qualité de vie.

Qu’entend-on par médecine douce exactement ?

La médecine douce, également connue sous le nom de médecine alternative, médecine complémentaire ou médecine non conventionnelle, désigne un ensemble de pratiques thérapeutiques qui diffèrent des méthodes de la médecine conventionnelle ou allopathique.

La médecine douce vise à traiter les maux et à améliorer la santé en stimulant les capacités de guérison naturelles de l’organisme, souvent en adoptant une approche holistique qui prend en compte le corps, l’esprit et l’environnement du patient.

Par rapport à la médecine conventionnelle, qui repose principalement sur la pharmacologie, les interventions chirurgicales et la technologie médicale, les médecines douces offrent des alternatives plus naturelles et moins invasives.

Elles sont souvent utilisées en complément des traitements conventionnels pour renforcer leur efficacité et réduire les effets secondaires. Elles sont également parfois utilisées à la place des traitements conventionnels lorsque ces derniers sont inefficaces ou présentent des risques inacceptables pour le patient.

Il est difficile de donner une estimation précise de la part de la médecine douce dans le système de santé français, car la médecine douce est un terme générique qui englobe un grand nombre de pratiques thérapeutiques alternatives ou complémentaires.

Selon une étude de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) publiée en 2016, près de la moitié de la population française a recours à des pratiques de médecine douce au moins une fois par an, principalement pour des affections bénignes ou chroniques.

 
Dessin d'une gellule symbolisant la médecine douce et les médecines alternatives
La médecine douce

 

Voici quelques exemples de médecines douces couramment utilisées :

  • L’acupuncture : cette pratique consiste à insérer des aiguilles fines à différents points du corps afin de stimuler des points d’acupuncture, censés réguler le flux d’énergie dans le corps et soulager diverses affections.

  • L’aromathérapie : cette thérapie utilise des huiles essentielles extraites de plantes pour améliorer la santé physique et mentale. L’aromathérapie est une pratique de médecine douce qui utilise des huiles essentielles extraites de plantes pour améliorer la santé physique et mentale. Selon les principes de l’aromathérapie, chaque huile essentielle a des propriétés thérapeutiques spécifiques qui peuvent être utilisées pour soulager les maux et améliorer la santé globale.Il existe plusieurs manières d’utiliser les huiles essentielles en aromathérapie :Inhalation : les huiles essentielles peuvent être inhalées directement ou diffusées dans l’air à l’aide d’un diffuseur d’huiles essentielles. Cette technique permet aux molécules aromatiques de pénétrer dans les voies respiratoires et d’agir sur le système nerveux central.Massage : certaines huiles essentielles peuvent être diluées dans une huile de support (comme l’huile d’amande douce) et utilisées pour masser la peau. Cette méthode permet aux molécules aromatiques de pénétrer dans la peau et de stimuler les systèmes circulatoire et lymphatique.Bain : certaines huiles essentielles peuvent être ajoutées à l’eau du bain pour bénéficier de leurs propriétés thérapeutiques. Cette méthode permet aux molécules aromatiques de pénétrer dans la peau et de détendre les muscles. Il est important de noter que l’efficacité de l’aromathérapie varie d’une personne à l’autre et qu’il est recommandé de parler à un professionnel de santé avant de débuter un traitement à base d’huiles essentielles. Certaines huiles essentielles peuvent être irritantes pour la peau ou provoquer des réactions allergiques, il est donc important de les utiliser avec prudence et de suivre les instructions du fabricant. De plus, certaines huiles essentielles ne sont pas recommandées pour les femmes enceintes, les enfants ou les personnes souffrant de certaines affections médicales.

  • L’homéopathie : cette méthode de soins consiste à utiliser des remèdes à base de substances naturelles diluées pour soulager les symptômes de diverses affections. L’homéopathie est une forme de médecine alternative qui vise à traiter les maladies en utilisant des substances qui produiraient des symptômes similaires à ceux de la maladie dans une personne en bonne santé. Selon les principes de l’homéopathie, cette approche peut aider à renforcer le système immunitaire et à favoriser la guérison naturelle. Les médicaments homéopathiques sont fabriqués à partir de plantes, de minéraux et d’autres substances naturelles et sont généralement pris sous forme de granules ou de pilules à sucer. Ils sont souvent utilisés pour traiter une variété de troubles, tels que les maux de tête, les allergies, les troubles du sommeil et les problèmes de santé mentale. Il est important de noter que l’homéopathie est controversée et que les preuves scientifiques de son efficacité sont limitées. La chiropractie : cette pratique vise à réaligner les articulations du corps et à soulager les douleurs musculo-squelettiques en utilisant des manipulations manuelles. La chiropractie est une forme de médecine alternative qui se concentre sur le diagnostic et le traitement des troubles du système nerveux et musculo-squelettique, en particulier de la colonne vertébrale. Les chiropracteurs utilisent principalement des manipulations manuelles de la colonne vertébrale, des membres et d’autres parties du corps pour aider à soulager la douleur et à améliorer la fonction. Ils peuvent également recommander des exercices de renforcement et d’étirement, des ajustements de la posture et de l’alimentation, et d’autres traitements non invasifs pour aider à prévenir les problèmes de santé futurs. Bien que la chiropractie soit largement considérée comme sûre et efficace pour le soulagement de la douleur, il est important de discuter de tous les traitements potentiels avec un médecin ou un professionnel de la santé qualifié avant de prendre une décision.

  • La médecine ayurvédique : cette pratique traditionnelle indienne utilise des plantes, des herbes et des minéraux pour prévenir et traiter les affections de manière naturelle. La médecine ayurvédique est une pratique de médecine traditionnelle originaire de l’Inde. Elle repose sur l’idée que la santé dépend de l’équilibre des forces vitales du corps, connues sous le nom de doshas. Selon la médecine ayurvédique, chaque individu a une combinaison unique de doshas, qui détermine son type de corps et son mode de vie idéal.Pour traiter les affections, les praticiens de la médecine ayurvédique utilisent une variété de méthodes, notamment :Des herbes et des minéraux : les plantes et les minéraux sont utilisés sous forme de remèdes pour traiter les affections et améliorer la santé globale.Des techniques de massage : le massage ayurvédique utilise des huiles et des herbes spécifiques pour détendre les muscles et rééquilibrer les doshas. Des régimes alimentaires : selon la médecine ayurvédique, certains aliments peuvent aider à rééquilibrer les doshas et à prévenir ou à traiter les affections. Des conseils de mode de vie : les praticiens de la médecine ayurvédique peuvent recommander des changements de mode de vie pour aider à maintenir l’équilibre des doshas et à améliorer la santé globale.

  • La réflexologie: La réflexologie est une pratique de médecine douce qui vise à soulager les maux en agissant sur les zones réflexes des pieds, des mains et des oreilles. Selon les principes de la réflexologie, chaque zone du corps est réfléchie sur ces parties du corps et peut être stimulée pour soulager les maux et améliorer la santé globale. Pour effectuer une séance de réflexologie, le praticien commence par demander au patient de s’allonger confortablement et de retirer ses chaussures et chaussettes. Il utilise alors ses doigts, ses mains et parfois des outils spécifiques pour masser et presser doucement les zones réflexes du pied, de la main ou de l’oreille. Le but de cette pratique est de détendre les muscles et de rééquilibrer les flux d’énergie dans le corps, ce qui peut aider à soulager les maux et à améliorer la circulation sanguine.

La médecine douce est fréquemment employée en complément de la médecine conventionnelle et peut s’avérer bénéfique pour certaines conditions de santé.

Cependant, il est crucial de se rappeler que la plupart de ces pratiques ne sont pas étayées par des preuves scientifiques solides et qu’il existe des risques liés à leur utilisation inappropriée:

Il est essentiel de faire preuve de discernement lorsqu’il s’agit de distinguer les médecines douces, valides, des remèdes loufoques ou potentiellement dangereux. Voici quelques conseils pour vous aider à faire la différence :

  1. Recherchez des preuves scientifiques : Assurez-vous que la méthode en question est soutenue par des recherches scientifiques solides et des études cliniques. Les médecines douces reconnues sont souvent appuyées par des études publiées dans des revues médicales à comité de lecture.

  2. Consultez des professionnels de la santé : Demandez l’avis de professionnels de la santé qualifiés, tels que des médecins, des naturopathes ou des praticiens de médecines douces. Ils peuvent vous orienter vers des traitements appropriés et vous conseiller sur leur utilisation en complément ou en remplacement des traitements conventionnels.

  3. Vérifiez la réglementation : Certaines médecines douces sont réglementées et encadrées par des organismes professionnels ou des autorités sanitaires. Renseignez-vous sur les exigences en matière de formation, de certification et de déontologie pour les praticiens de la méthode qui vous intéresse.

  4. Méfiez-vous des promesses exagérées : Les remèdes loufoques ou dangereux ont souvent des prétentions exagérées et promettent des résultats rapides ou miraculeux. Soyez sceptique face à de telles affirmations et privilégiez les approches qui proposent des résultats réalistes et progressifs.

  5. Faites preuve de bon sens : Enfin, écoutez votre intuition et votre bon sens. Si quelque chose semble trop beau pour être vrai ou si vous ressentez un malaise face à une méthode ou un praticien, il est préférable de continuer à chercher et de consulter d’autres sources d’information.

Ainsi, avant de commencer tout traitement de médecine douce, il est recommandé de consulter un médecin afin de peser le pour et le contre entre les risques et les bénéfices potentiels. 

Quels remboursements peut-on espérer de la part de l’Assurance Maladie ?

 
Uniquement quatre disciplines sont susceptibles d’être remboursées par l’Assurance Maladie, à condition qu’elles soient réalisées par un médecin conventionné (qu’il s’agisse d’un généraliste ou d’un spécialiste) : l’homéopathie, l’ostéopathie, l’acupuncture et la mésothérapie.
  • Les traitements homéopathiques sont pris en charge à hauteur de 30% du tarif de base s’ils sont prescrits par un professionnel de santé. Les consultations sont remboursées à hauteur de 70% si le praticien est conventionné (secteur 1 et 2).

  • L’acupuncture, lorsqu’elle est pratiquée par un médecin acupuncteur conventionné, est remboursée à 70% du tarif de Convention d’un médecin généraliste (moins 1€ de participation forfaitaire, soit 70% * 25€ – 1 = 16,10€). Il s’agit généralement de médecins généralistes ayant suivi une formation complémentaire universitaire reconnue par l’État.

  • L’ostéopathie, si elle est réalisée par un médecin conventionné de secteur 1, est également prise en charge à hauteur de 16,10€.

  • Enfin, la mésothérapie (micro-injections de médicaments sous la peau) est prise en charge de la même manière, sauf si elle est utilisée à des fins esthétiques.

Il est vivement recommandé de vous assurer que votre médecin est conventionné, sous peine de ne bénéficier d’aucun remboursement. N’oubliez pas que les éventuels dépassements d’honoraires restent à votre charge, d’où l’importance de disposer d’une bonne mutuelle.

Qu’en est-il des remboursements de votre mutuelle ?

Le remboursement varie en fonction de la prise en charge de l’Assurance Maladie.

Si vous bénéficiez d’un remboursement de l’Assurance Maladie, référez-vous à la ligne “Médecine Générale” ou “Médecine Spécialisée” de votre tableau de garanties. Vous y trouverez probablement un pourcentage du tarif de Convention de l’Assurance Maladie. Par exemple, si votre tableau indique un remboursement à 100%, votre mutuelle remboursera les 30% restants (les 70% autres pourcents ayant déjà été remboursés par l’Assurance Maladie). 

Dans les autres cas, vérifiez si vous disposez d’une ligne “Médecine Douce”. De plus en plus de mutuelles proposent un forfait annuel, allant d’une cinquantaine d’euros à plus de 250 euros par an1. Assurez-vous que votre forfait couvre bien la discipline pratiquée. Chaque mutuelle possède en effet une liste différente de spécialités de médecines douces prises en charge.