La retraite progressive à 60 ans : un nouveau souffle pour les carriéristes
Avez-vous déjà rêvé de lever le pied sans pour autant vous arrêter complètement de travailler ? Eh bien, à partir de 2025, les travailleurs français nés en 1965 et après pourront explorer cette possibilité grâce à la retraite progressive. Mais ne confondons pas tout de suite cette formule avec la retraite anticipée pour carrière longue. L’idée ici, c’est de concocter un rythme plus léger en fin de carrière, en touchant une part de sa pension, tout en continuant à exercer une activité à temps partiel. Pour les trentenaires, cela peut sembler lointain, mais pour ceux qui approchent du cap des 60 ans, cette option est une véritable aubaine !
Le cœur du sujet : qu’est-ce que la retraite progressive ?
Imaginez un peu : passer de cinq à quatre jours de travail par semaine et prendre un peu de temps pour soi tout en étant “officiellement” retraité un jour par semaine. Cette vision est désormais à portée de main grâce à la retraite progressive. Selon l’Assurance retraite, ce dispositif permet de réduire sa charge de travail, tout en bénéficiant d’une partie de sa retraite pour compenser la baisse de revenus. C’est une manière de glisser doucement vers la retraite complète, sans brusquerie.
Prenons, par exemple, un salarié qui choisit de travailler à 65% de son temps habituel. Il percevrait ainsi 35% de sa future pension. Cependant, attention à ne pas confondre : ces 35% se baseront sur sa retraite potentielle, souvent bien en-deçà de son salaire actuel.
Une heureuse nouvelle : l’âge de départ avance
Avant la réforme de 2023, la retraite progressive se déclenchait déjà autour de 60 ans. Toutefois, les ajustements récents permettent une anticipation. Conformément au décret de juillet 2025, ceux qui célèbrent leur soixantième printemps cette année-là pourront davantage jongler entre emploi et retraite. En 2024, les partenaires sociaux ont entériné cette approche, suscitant l’enthousiasme des syndicats comme la CFDT. En effet, cette mesure permet aux salariés du secteur privé et aux agents publics de bénéficier des mêmes droits.
Dès le 1er septembre 2025, au cœur de cette réforme, l’âge de la retraite progressive redevient accessible dès 60 ans, repoussant ainsi le seuil fixé par la réforme de 2023. Pour la génération née en 1965, par exemple, ce dispositif se libère quelques mois plus tôt, permettant une meilleure transition.
Les critères pour en profiter pleinement
Outre l’âge revisité, le passage à une retraite progressive s’accompagnera de plusieurs conditions. La première, et non des moindres, est la nécessité d’accumuler 150 trimestres dans sa carrière — ceux-ci englobant les trimestres cotisés, rachetés, ou même ceux dus aux périodes de chômage ou maladie.
Autre aspect, le temps partiel : il devra osciller entre 40% et 80% de la durée conventionnelle du travail spécifique à votre secteur ou entreprise. Autrement dit, un salarié au forfait jours devra planifier entre 87 et 174 jours actifs par an, sur un total de 218 jours.
De cette façon, vous pouvez naviguer sereinement jusqu’à votre retraite complète, tout en ayant le temps de respirer entre deux périodes d’activité professionnelle.
Et voilà ! Il s’agit clairement d’une belle avancée pour sécuriser et alléger le parcours professionnel des travailleurs vieillissants, tout en continuant à être sur le marché du travail. Une belle opportunité pour évaluer les conjurations futures à un rythme apaisé.


