Entre 2009 et 2020, le nombre de cas annuels estimés de borréliose de Lyme en médecine générale a augmenté, passant de 76 cas pour 100 000 habitants en 2019 à 91 cas pour 100 000 habitants en 2020.
Les hospitalisations pour borréliose de Lyme sont plus fréquentes entre juin et octobre, et les groupes d’âge les plus touchés sont les enfants de 5 à 9 ans et les adultes de 70 à 79 ans.
Découverte de la maladie de Lyme : origine et transmission
La maladie de Lyme, également appelée borréliose de Lyme, est une infection bactérienne transmise principalement par la morsure de tiques infectées. La bactérie responsable, du genre Borrelia, se propage dans l’organisme humain, causant divers symptômes. Cette maladie tire son nom de la ville de Lyme, dans le Connecticut, où elle a été identifiée pour la première fois en 1975.
Les symptômes de la maladie de Lyme : une diversité trompeuse
La maladie de Lyme, également connue sous le nom de borréliose de Lyme, est une infection causée par la bactérie Borrelia burgdorferi, transmise à l’homme par la morsure d’une tique infectée.
Toutefois, il est essentiel de savoir que seulement 1% des piqûres de tiques entraînent cette maladie. Parmi celles-ci, 95% se manifestent par une éruption cutanée appelée érythème migrant.
Dans de rares cas, la maladie de Lyme peut entraîner diverses complications.
Ces complications peuvent affecter:
la peau (multiples érythèmes, lymphocytome, acrodermatite chronique atrophiante),
les articulations (inflammation),
le cœur (troubles du rythme cardiaque),
les yeux (inflammations du nerf optique ou de l’uvée) et
le système nerveux (atteintes du système nerveux central et périphérique).
On distingue les complications précoces (dans les 6 mois suivant la piqûre) et tardives (plus de 6 mois après la piqûre).
Heureusement, des traitements adaptés existent pour toutes ces situations.
Vous devez donc être conscient des différentes manifestations de la maladie de Lyme et de consulter un professionnel de santé en cas de doute.

Vers des méthodes de diagnostic pour une identification plus précise ?
Identifier avec précision la maladie de Lyme repose sur un ensemble de facteurs, parmi lesquels les symptômes, les antécédents d’exposition aux tiques et les analyses de sang. Les examens sanguins, comme le test ELISA et le Western blot, permettent de détecter la présence d’anticorps produits par notre corps en réaction à l’infection.
Cependant, il convient de souligner que ces tests ne sont pas sans faille et peuvent parfois donner des résultats erronés, qu’ils soient positifs ou négatifs. Ainsi, les médecins doivent prendre en compte l’ensemble des éléments pour poser un diagnostic correct.
En outre, il est essentiel de continuer à développer de nouvelles méthodes de diagnostic pour améliorer la précision et la fiabilité des résultats. L’avancée de la recherche médicale dans ce domaine contribuera grandement à la prise en charge des patients atteints de la maladie de Lyme.
Même si les méthodes actuelles de diagnostic présentent certaines limites, elles restent un outil essentiel pour les médecins. La combinaison de différents éléments permet d’orienter au mieux le diagnostic et d’assurer une prise en charge adaptée aux patients.
Traitement de la forme aiguë de la maladie de Lyme :
Lorsque la maladie est diagnostiquée dans sa forme aiguë, peu après la piqûre de tique, elle est généralement traitée par des antibiotiques oraux (tels que la doxycycline, l’amoxicilline ou le céfuroxime-axétil) pendant deux à trois semaines. Pour soulager les symptômes, des médicaments contre la fièvre ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène) peuvent également être prescrits.
Traitement des formes secondaire et tertiaire de la maladie de Lyme :
Lorsque la maladie de Lyme est diagnostiquée à un stade plus avancé (secondaire ou tertiaire), les antibiotiques restent le traitement principal, mais pour une durée généralement plus longue, allant jusqu’à quatre semaines.
La prévention de la maladie de Lyme : adopter les bons réflexes
En France, les traitements de la maladie de Lyme sont pris en charge par l’Assurance maladie.