Révolution dans l'assurance santé : Nouveautés pour tous les agents !

Révolution dans l’assurance santé : Nouveautés pour tous les agents !

Sommaire

Une nouvelle ère pour les agents de l’éducation

Amis agents, retenez bien cette date : avril 2026 ! Pourquoi ? Eh bien, c’est le moment où tout va changer. Imaginez un peu : désormais, tous les agents de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Jeunesse et des Sports seront intégrés dans un contrat prévention santé obligatoire sous le pavillon du collectif MGEN/CNP. Un vrai tremblement de terre pour beaucoup, dont les effets seront visibles dès l’année prochaine, remplaçant la maigre contribution de 15€ de l’État introduite en 2022.

Qui est sur la sellette ?

Cette révolution ne laissera personne sur la touche. Tous les agents devront adhérer, à l’exception de quelques situations particulières. Par exemple, si vous avez la chance de bénéficier de la complémentaire santé solidaire ou d’un contrat collectif par le biais de votre conjoint, vous pourriez passer entre les mailles du filet. Mais pour les CDD et quelques autres, ça passe, ou ça casse.

Toutefois, si vous êtes ayants droit – conjoint, enfants ou retraités – bonne nouvelle ! Vous pouvez aussi sauter dans le train en marche, même si certains auront à sortir le chéquier : enfants jusqu’à 21 ans, et 25 ans s’ils poursuivent des études. En cas de handicap, il n’y a pas de limite d’âge. Pour les retraités, l’adhésion devra se faire dans l’année qui suit leur départ.

Les dessous de ce fameux contrat

Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce contrat prévention santé ? Concrètement, le panier de base est de 77€, mais ne vous inquiétez pas, votre employeur est prêt à mettre la main à la poche et couvrira la moitié de la cotisation, vous laissant un billet de 38,50€ à débourser par mois. Les cotisations varient ensuite pour votre conjoint (84,70€) et pour chaque enfant (34,65€).

Et puisque les retraités ne sont pas oubliés, ils devront composer avec une cotisation allant de 77€ à 134,75€. C’est comme dire qu’il y en a pour tous les goûts, ou presque.

Options supplémentaires, mais à quel prix ?

Le service de base ne suffit pas toujours, certes. Heureusement, deux options supplémentaires se profilent à l’horizon, de quoi répondre aux besoins croissants : la première option améliore la couverture des dépassements d’honoraires et les consultations en médecine alternative. Un bon coup de pouce, notamment pour les amoureux de l’homéopathie ou de la sophrologie.

Quant à la seconde, c’est la crème de la crème. Elle étend toutes les garanties de la première option tout en renforçant le nombre de consultations chez les spécialistes, ainsi que les remboursements en dentaire, optique et audioprothèse. Pour ces options, l’employeur prendra aussi en charge jusqu’à 5€ par mois.

Et la prévoyance dans tout ça ?

En ce qui concerne la prévoyance, c’est une autre paire de manches. Ce contrat. couvrant les risques liés à la perte de rémunération (comme en cas de congés maladie) ou de décès, reste facultatif. Et entre nous, malgré le mystère du choix du prestataire, l’employeur garde la main au portefeuille avec un forfait de 7€.

La FSU pousse pour un couplage prévention/prévoyance pour maximiser les avantages aux agents en activité, en clin d’œil aux contractuels qui verront leurs conditions s’améliorer. Pensez : des congés maladies accessibles après quatre mois d’ancienneté, contre trois ans auparavant. Toutefois, les retraités devront faire face à la difficulté d’un régime de prévoyance aux abonnés absents, excluant la participation de l’État.

Concluons sur une note plus légère : La sécurité sociale pour tout le monde, à 100%, voilà le rêve de demain selon la FSU-SNUipp. Elle milite pour que les garanties de santé soient intégralement prises en charge, écartant ainsi le spectre du privé. Alors, pourquoi ne pas marquer cette date du 15 mai 2025 dans votre agenda ? Une visioconférence organisée par la FSU Grand Est sur la protection sociale en France dévoilera tout.

En résumé, ces transformations majeures dans le paysage de la protection sociale des agents publics font souffler un vent de nouveauté, non sans quelques remous évidemment. Les syndicats font entendre leur voix pour que personne ne reste sur le bord de la route, mais avec une note optimiste. Après tout, n’est-ce pas la vocation première de l’assurance : prévoir et protéger à chaque étape d’une vie professionnelle ?

Source

https://fsu67.fsu.fr/21335-2/

Articles récents