Un paysage en pleine mutation
Imaginez un monde où chaque décision dans le secteur de l’assurance est non seulement rapide mais aussi extrêmement précise. Eh bien, ce monde n’est pas si loin. L’intelligence artificielle (IA) promet de bouleverser l’industrie de l’assurance de manière spectaculaire, en modifiant non seulement les compétences nécessaires, mais aussi la manière dont les risques sont évalués et les sinistres traités. Plusieurs experts, dont Troy Dehmann de Beazley et Michael Föhner de Swiss Re, en parlent déjà comme d’une révolution en cours.
Un changement de compétences indispensable
Lors d’un récent webinaire organisé par le Financial Times, Troy Dehmann a rejeté l’idée que l’IA se limiterait à automatiser des tâches répétitives. “Le plus grand bouleversement concerne les compétences”, a-t-il affirmé. En clair, toutes les personnes impliquées verront leur rôle transformer un tant soit peu. Cette transformation s’accompagne d’une évolution dans la formation et l’éducation au sein de l’industrie. N’est-ce pas fascinant de se dire que chaque nouveau développement technologique entraîne une remise en question de l’existant, demandant parfois de faire preuve d’une certaine dextérité pour s’y adapter ?
L’urgence du changement
Michael Föhner de Swiss Re n’a pas tardé à rappeler l’urgence de cette transition. La rapidité avec laquelle nous devons effectuer ce changement est assez effrayante,” a-t-il déclaré. Cette vitesse ne peut être appréhendée sans une montée en compétences adéquate. Föhner a comparé l’usage de l’IA à la conduite d’une voiture rapide. On doit être “outillé” pour la maîtriser, sinon bonjour les dégâts !
Passage à une gestion prédictive
Au-delà des ajustements internes, l’IA promet une transformation culturelle dans le secteur. Mohammad Khan de PwC UK envisage une transition d’un traitement réactif à une gestion continue des risques et sinistres. Cela signifie que les décisions d’assurance vont progressivement s’éloigner de leur dimension statique pour s’adapter aux variations fréquentes et futures des risques grâce à la technologie. “On deviendra bien plus prédictif”, affirme-t-il, car les outils mis à disposition libèrent le potentiel d’analyse comme jamais auparavant.
Un impact sur la personnalisation des produits
Mais ce n’est pas tout. L’IA ne se contente pas de révolutionner le back-end administratif des assureurs. Les clients eux-mêmes sont au cœur de cette transformation. Les assureurs spécialisés pourront bientôt concevoir des produits adaptés aux risques spécifiques des clients. Imaginez une assurance exactement conçue pour vos besoins précis, c’est presque de la science-fiction, non ?
L’usage actuel de l’IA par Swiss Re et Beazley
Swiss Re utilise déjà des outils impressionnants pour gérer des données non structurées à hauteur de 80 % de leurs besoins. Föhner parle de l’IA comme d’un “outil magique” pour cette sélection et cette gestion, avec des contrats de réassurance traités en l’espace de secondes. Ils ont également déployé un assistant intelligent d’évaluation des risques, le Life Guide Scout, qui utilise un chat naturel pour aider dans l’analyse des risques. C’est comme avoir une encyclopédie vivante à disposition. Föhner nous rassure en précisant que “l’outil ne prend pas la décision”, mais accompagne l’analyse des experts humains.
Complexité de la réglementation et de la gouvernance
Troy Dehmann de Beazley souligne l’importance de l’encadrement de cette technologie. Pour lui, l’IA est comme un partenaire d’entraînement. Vous ne la laissez pas faire cavalier seul. Il faut des règles claires et une gouvernance stricte pour assurer un travail harmonieux entre l’humain et la machine.
Qu’est-ce que l’Agentic AI ?
Pour ceux qui se posent des questions sur l’Agentic AI, c’est un sous-ensemble de l’IA Générative, qui se distingue par sa capacité à agir de manière autonome. En d’autres termes, c’est une technologie qui peut prendre des décisions sur la base de son propre jugement, opérant presque comme votre assistant personnel. Sa mise en œuvre dans le secteur des assurances est encore à ses débuts, mais promet déjà monts et merveilles.
En conclusion, l’intelligence artificielle dans le secteur de l’assurance semble être plus qu’un simple gadget technologique. C’est un vecteur de changement qui promet de rendre les processus plus fluides, plus personnalisés et, espérons-le, plus bénéfiques pour toutes les parties prenantes. En fin de compte, comme dans toute révolution, ceux qui sauront s’adapter et comprendre ces nouvelles dynamiques seront les vrais gagnants. Alors, êtes-vous prêts à embarquer dans cette nouvelle ère des assurances alimentée par l’IA ?
