La transformation du secteur de l’assurance par l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres ! Imaginez, les compagnies d’assurance ne cherchent pas simplement à éviter les gros paiements, elles s’empressent d’assumer un rôle de pionnier. Avec l’essor fulgurant de l’IA générative et le potentiel de chaos qu’elle apporte parfois dans ses valises, le secteur de l’assurance a vu là une occasion en or. Après tout, ne dit-on pas que quand la vie vous donne des citrons, faites-en une limonade ?
Prenons un instant. Pensez à un accident de la route. Avant l’obligation des ceintures de sécurité, il a fallu que les assureurs mènent la danse pour que le changement devienne norme. C’est un peu pareil aujourd’hui avec l’IA. Michael von Gablenz, le chef de la division IA de Munich Re, l’a bien résumé : l’assurance a joué un rôle essentiel dans l’amélioration de la sécurité de nos voitures et bâtiments et cette industrie espère répéter cet exploit avec l’IA.
L’IA et ses risques: une nouvelle frontière à sécuriser
En plongeant dans le vif du sujet, il est fascinant de voir comment l’IA, avec ses agents autonomes, s’immisce dans le quotidien professionnel. Pourtant, elle apporte dans ses bagages un cortège de risques, allant des fuites de données aux hallucinations rocambolesques des IA (oui, vous avez bien lu). Face à ces défis, les entreprises se retrouvent souvent dans l’attente de réglementations gouvernementales, alors que de nombreux assureurs espèrent saisir l’opportunité pour proposer des solutions sur-mesure.
Rajiv Dattani, de l’Artificial Intelligence Underwriting Company, soutient que l’assurance pourrait être cet “entre-deux” idéal entre la proactivité des entreprises et les actions des gouvernements. En fin de compte, qui d’autre pourrait fournir une supervision tierce sans dépendre entièrement de la lenteur bureaucratique ?
Normes et certifications : l’arme secrète ?
L’AIUC a récemment lancé la première certification pour agents IA, connue sous le sigle AIUC-1. En gros, c’est un peu comme obtenir un tampon de qualité pour prouver que votre IA ne va pas partir en vrille au moindre bug. Les entreprises peuvent ainsi chercher à obtenir cette précieuse reconnaissance pour tranquilliser leurs clients et, accessoirement, les assureurs.
Ce qui est fascinant ici, c’est à quel point cette certification met l’accent sur des piliers variés, comme la sécurité, la fiabilité et même les risques sociétaux. Avec de telles initiatives, il paraît évident que l’IA est là pour rester tout en gagnant en maturité.
La scène mondiale : tous sur le pont
Il suffit de regarder Toronto, et plus précisément l’entreprise Armilla, qui a su flairer le filon AI dès le début. En avril dernier, cette société a commencé à offrir des couvertures d’assurances spécialement dédiées à l’IA. Il semblerait que la demande vienne des quatre coins du globe, d’autant que chaque type d’entreprise, du petit détaillant à la grosse usine, est touché par les opportunités que l’IA propose.
Karthik Ramakrishnan, visionnaire chez Armilla, n’hésite pas à partager son optimisme sur l’avenir de l’assurance IA. Une fois que le secteur aura gagné en reconnaissance, il imagine un marché florissant qui pourrait atteindre des sommets, bien au-delà des projections actuelles. Comme quoi, chaque défi a son lot d’opportunités !
Alors que l’on entrevoit des débuts balbutiants comparables à ceux de l’assurance cyber il y a quelques décennies, tous les yeux semblent rivés sur cette nouvelle industrie qui pourrait outrepasser nos imaginations.
Mais alors, comment réguler tout ça ?
Gillian Hadfield, économiste de renom et chercheuse IA, prône pour une approche équilibrée où le marché et les régulations gouvernementales cohabitent harmonieusement. En effet, avec la vitesse de croisière des avancées technologiques, il est difficile pour les gouvernements de suivre la cadence.
C’est là que le marché, par sa capacité à attirer investisseurs et innovations, peut intervenir, donnant une direction claire pour faire de l’IA une technologie fidèle et digne de confiance. Dans cette optique, l’assurance est perçue non seulement comme un filet de sécurité mais aussi comme un moyen d’assurer le respect des normes et encourager des pratiques éthiques.
Finalement, entre vous et moi, alors que l’IA redessine les frontières de l’innovation, ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que l’assurance ne devienne synonyme de confiance et de sécurité dans ce domaine nouveau et passionnant. Naviguer dans les méandres de ces nouvelles technologies sans filet serait risqué ; c’est pourquoi le secteur est en train de jeter les bases d’une évolution aussi inédite qu’inévitable.
Source
https://www.nbcnews.com/tech/tech-news/insurance-companies-are-trying-to-make-ai-safer-rcna243834/
