Lorsqu’on conduit un SUV, on s’attend souvent à rouler dans le confort et la sécurité d’une machine robuste et spacieuse. Cependant, tout n’est pas toujours rose au royaume des SUV, surtout quand vient le moment fatidique du contrôle technique. Ce moment de vérité conduit parfois à découvrir que malgré leur popularité massive, certains de ces véhicules échouent plus que d’autres lors de cet examen rigoureux.
Prenons, par exemple, une anecdote que tout propriétaire de SUV redoute : celle de devoir se retourner précipitamment chez le mécanicien, papier de contre-visite à la main, faute de n’avoir pas passé la dite inspection. Eh bien, sachez que vous n’êtes pas seuls dans ce cas de figure. Selon les données récentes, certains modèles sont véritablement des abonnés fréquents aux contre-visites.
Les SUV à la loupe
Le SUV, ce véhicule emblématique qui domine les routes avec une posture imposante, a séduit de nombreux adeptes pour son aspect pratique et sa capacité tout-terrain. Pourtant, ces bolides ne franchissent pas toujours la ligne d’arrivée du contrôle technique avec brio. En 2024, les données révèlent que les SUV citadins, malgré leur design attrayant et souvent urbain, montrent des signes de faiblesse.
Pour commencer, le Peugeot 2008 première génération figure parmi ceux qui éprouvent des difficultés, avec 9,8 % de ses modèles nécessitant une contre-visite. Cependant, il n’est pas l’élève le moins studieux de la classe, bien au contraire. Le Jeep Renegade le surpasse avec un taux de 10,6 %, suivi de près par le Citroën C4 Cactus et le Nissan Juke, respectivement à 10,8 % et 11,2 %. Le Dacia Duster, quant à lui, atteint 11,8 % d’échecs.
Des résultats variés pour les modèles compacts et familiaux
Les SUV compacts et familiaux semblent rencontrer des soucis similaires, voire plus prononcés, notamment à cause d’une utilisation plus intensive. À noter, le Peugeot 3008 de première génération a un taux de défaillance de 14 %. Le Nissan Qashqai ne fait pas beaucoup mieux avec 15,5 %. Quant au Hyundai iX35 et au Kia Sportage, ils affichent un taux identique de 16,2 %, tandis que le Renault Koleos ferme la marche avec 16,3 %.
Cependant, il ne s’agit pas seulement d’une question de manques au niveau de l’entretien, mais aussi de l’usure inévitable des pièces liée au poids et à l’utilisation intensive de ces véhicules. Les conducteurs concernés se demandent souvent : est-ce vraiment une fatalité ?
Quels enseignements pour les propriétaires de SUV ?
On pourrait se poser une question simple : un bon entretien pourrait-il changer la donne ? Absolument ! Comme le démontre la résilience de modèles tels que le Lexus UX, le Suzuki Jimny et le Volkswagen T-Roc, tous bien placés dans les classements de fiabilité, un entretien régulier et attentif est indéniablement précieux.
Finalement, ces observations nous ramènent à la bonne vieille routine d’entretien – vérifications systématiques et réparations régulières. Parce qu’un SUV en bon état de marche est non seulement un investissement judicieux, mais aussi une précieuse garantie de sécurité sur la route.
En conclusion, pour les propriétaires de SUV, un contrôle technique raté peut être le signe d’alarme qu’il est temps de mettre à jour le carnet d’entretien. Ne sous-estimez jamais l’importance d’un entretien coquet, parce qu’un véhicule qui aura droit à toutes ces petites attentions aura probablement moins de chances de vous jouer des tours lors de son passage annuel au contrôle technique. Après tout, chaque conducteur souhaite rouler en toute tranquillité, sans être freiné par des ennuis mécaniques.


